Les astuces pour payer moins d'impôts avec un contrat d'assurance vie

En souscrivant à un contrat d’assurance-vie, l’épargnant peut opter soit pour une sortie en rentes viagères afin de jouir d’un complément de retraite, soit pour une sortie en capital dans le cadre de la mise en route d’un projet.

En ce qui concerne la sortie en rentes viagères, celles-ci bénéficient d’un abattement qui équivaut à celui applicable aussi bien pour les retraites que pour les pensions.

C’est la sortie en capital qui est en revanche imposée, l’épargnant étant alors invité à s’acquitter de l’impôt sur le revenu y afférent. Les intérêts acquis tout au long de la phase de fructification du capital font l’objet de cette imposition. Ainsi, plus la somme fructifiée est importante, plus l’impôt à s’acquitter est conséquent. C’est pourquoi, il peut être avantageux de faire baisser son imposition, tout en demeurant dans la légalité.

Échapper à la taxe sur les intérêts à la sortie en capital

À titre de rappel, pour que la sortie en capital soit effective, il faut tout d’abord que le souscripteur fasse fructifier ses primes au sein du contrat pendant une durée minimale de huit ans. Toute sortie anticipée n’est donc pas permise avant cette échéance.

La taxe applicable sur les intérêts d’un capital de plus de huit ans s’élève à 7,5%. Il faut viser l’abattement qui s’applique tous les ans et qui est fonction de la situation familiale du souscripteur. S’il est célibataire, celui-ci est de 4600 euros, tandis qu’il est de 9200 euros s’il est en couple. La taxe de 7,5% est alors allégée puisque le montant du capital au rachat du contrat a été touché par l’abattement.

Payer moins d’impôts en investissant dans un contrat d’assurance-vie

Si vous investissez dans un produit générant des revenus, il est recommandé de souscrire à celui-ci directement à travers le contrat d’assurance-vie afin de profiter de la déduction de leur montant de votre imposition. Cette déduction est déclenchée au cours de la période de constitution du capital. Les produits répondant à ces spécificités sont par exemple les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou les organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Ce sont des titres de propriété qui distribuent des dividendes, lesquels seront directement placés dans le contrat d’assurance-vie.

Avantages : vous ne payez pas d’impôt foncier d’une part, et votre impôt est même allégé pendant la phase où vos dividendes ravitaillent le capital. Ce, puisqu’ils profitent de la déduction mentionnée plus haut.

Autres avantages :

  • vous vous créez un patrimoine immobilier diversifié
  • vous n’avez aucun souci de gestion afférent à l’exploitation du parc
  • vous profitez de tous les atouts que propose la pierre

Notons que ce sont les contrats multisupports intégrant des actifs en unités de comptes qui proposent ce genre de formule gagnante.

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Bien choisir son contrat d’assurance-vie

Comme nous venons de le citer, il est plus intéressant de souscrire à ce type de contrat, non seulement afin de jouir d’une carotte fiscale intéressante, mais aussi dans la perspective de profiter d’un meilleur rendement. Les risques sont toutefois assez importants. Les assureurs proposent des contrats intégrant plusieurs fonds, avec différents types d’actions et de SICAV (sociétés d’investissement à capital variable).

Le second type de contrat qui est le contrat en fonds en euros est en revanche moins rémunérateur, et son rendement a tendance à chuter : il est passé en dessous du seuil critique des 2% entre 2016 et 2017.

Enfin, attention aux frais que l’assureur applique tout au long de la période où il gère votre contrat. Ces frais diffèrent d’un gestionnaire de contrat à l’autre. On distingue entre autres les frais d‘arbitrage (sauf pour les contrats monosupports) et les frais de gestion.

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