Réaliser un ravalement de façade est non seulement une obligation décennale, mais aussi un investissement permettant d’augmenter les performances thermiques du bâti. De plus, elle le valorise en termes d’esthétique. Ce type de travaux engage toutefois un certain budget ; c’est pourquoi, il est important de tenir compte de quelques critères de base pour un ravalement réussi.
Les techniques en adéquation avec le type de support
Le façadier dispose de plusieurs techniques pour le nettoyage qui est réalisé en premier lieu, puis pour le traitement proprement dit. La technique adoptée doit alors tenir compte du type de la façade : en pierre, en brique, en bois, en béton ou autre. Il réalise aussi un diagnostic préalable des pathologies afin de choisir le mode d’intervention et ce, dans le but de préserver les matériaux déjà en place.
Des matériaux durables adaptés
Certains produits ne sont pas adaptés à des matériaux spécifiques, tels que certaines peintures sur les pierres de taille et les matériaux anciens. Idem pour les enduits dont certaines références ne sont pas recommandées pour les structures anciennes. Afin de bien réussir le ravalement, il est donc nécessaire de retracer l’histoire de la façade : à quand remonte la construction, quelles sont les spécificités des matériaux utilisés à cette époque, des modifications ou des restaurations ont-elles été apportées depuis ?
L’expérience du façadier
L’expérience du façadier est un critère de taille pour garantir la réussite du ravalement. Un bon façadier dispose non seulement du savoir-faire requis, mais aussi du matériel nécessaire à son intervention. Il est donc important d’orienter votre sélection en tenant compte de ces paramètres et des devis ravalement collectés. Le ravalement s’accompagne souvent de travaux d’isolation thermique par l’intérieur pour de meilleures performances énergétiques. Choisir un artisan RGE est recommandé afin de débloquer les subventions relatives à des travaux de rénovation.
